Qu'est-ce- que l'hypnose

  QU'EST-CE QUE L'HYPNOSE ?  

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DÉFINITION MÉDICALE

 

"L'hypnose se définit comme un état de conscience modifié. Il peut être léger (rêverie, transe...) ou plus profond. [...] les indications courantes sont psychologiques et psychosomatiques : angoisse, arrêt du tabac, perte de poids, stress, insomnies, traumatismes, deuils, résolution de conflits etc."

Psychiatrie de l'enfant, de l'adolescent et de l'adulte, par les Dr Psychiatres I. Gasman et J.F Allilaire (Elsevier-Masson)

"L'hypnose offre tant au patient qu'au thérapeute un accès aisé à l'esprit inconscient du patient. Elle permet de s'occuper directement de ces forces inconscientes qui sont sous-jacentes aux perturbations de la personnalité. [...] et auxquelles on doit accorder toute l'attention requise si l'on souhaite obtenir des résultats thérapeutiques. Seule l'hypnose peut donner un accès aisé, rapide et large à l'inconscient, inconscient que l'histoire de la psychothérapie a montré être d'une telle importance dans le traitement des désordres aigus de la personnalité". Dr Psychiatre Milton Erickson.

Dès 1958, aux Etats-Unis, l'hypnose est officiellement reconnue dans les facultés de médecine comme discipline utile en psychosomatique et anesthésie.

Source : Hypnose, Olivier Lockert (IFHE Editions)

Ce furent les anesthésistes qui les premiers montrèrent quels bénéfices incontestables elle apporte aux patients en terme de récupération après une opération.   

Déjà utilisée dans le milieu médical aux Etats-Unis et au Canada, l'hypnose prend un nouvel essor dans les hôpitaux français ces dernières années.

 

SPÉCIFICITÉS DE L'ÉTAT HYPNOTIQUE

 

Hypnose 2

1 - Un état naturel
2 - Un état actif
3 - Un thérapeutique de changement

 

1 - UN ÉTAT NATUREL

 

C'est un état naturel de conscience modifiée que nous connaissons tous sans l'avoir toujours identifié. Vous avez déjà été en état d'hypnose maintes fois. Lorsque vous êtes absorbés par la lecture d'un bon roman ou par un excellent film, vous vous trouvez en état d'hypnose légère. Vous êtes tellement focalisé sur ce qui se passe dans votre roman ou votre film que même de petits bruits (ou des bruits plus forts si vous êtes vraiment absorbé) ne vous dérangeront pas. Vous ne les entendez pas car votre pensée sélective a pris le dessus et vous pouvez vous focaliser totalement sur une chose spécifique : C'est l'état hypnotique.

 

 

2 - UN ÉTAT ACTIF

 

Cette capacité accrue à se focaliser sur un sujet permet un état d'hyperconscience où vous êtes encore plus efficace pour trouver vos propres solutions, guidé par le praticien. Il est important de comprendre que l'hypnose n'est pas un sommeil. Si le sommeil guérissait les phobies comme l'hypnose peut le faire, ce serait formidable ! Or ce n'est pas le cas.

 

 

3 - UNE THÉRAPEUTIQUE DE CHANGEMENT

 

Dans l'état hypnotique, les ressources déjà présentes dans votre inconscient sont renforcées, amplifiées. Et les solutions apparaissent de façon évidente, comme des possibilités à la fois emmagasinées en nous et accessibles facilement. 

 

 

DÉCOUVERTE DE L'IMAGERIE MÉDICALE SUR L'HYPNOSE

 
Imagerie


"...depuis 1998, les preuves scientifiques de l'existence d'un réel état physiologique propre à l'hypnose ont été rendues publiques, par une équipe française [...] Les images prises par tomographie par émission de positron (TEP) montrent une réelle différence d'au moins quatre zones du cerveau, par rapport à l'état de veille ordinaire, celui de rêverie éveillée ou même de visualisation :

1 - le cortex visuel extratrié occipital

2 - le lobule pariétal inférieur

3 - le cortex prémoteur adjacent et précentral

4 - le cortex préfrontal ventrolatéral

[...] l'électrogramme révèle des mouvements des yeux impossibles à simuler à l'état de veille ordinaire. Les zones cérébrales activées pendant l'hypnose sont majoritairement situées dans l'hémisphère gauche, ce qui correspond à un processus de reconstitution d'images mentales, puis de mise en mouvement et de maintien de ces images".

Source : Hypnose, Olivier Lockert (IFHE Editions)

Propos du Professeur Marie-Elisabeth FAYMONVILLE, Chef du service d'algologie-soins palliatifs du CHU de Liège :

"L'activité du cerveau d'un individu en hypnose [...] diffère également par raport au fonctionnement du cerveau en conscience normale. Se souvenir des vacances en hypnose amène une activité différente de celle du même souvenir en conscience normale. Autre observation importante : en présence d'une stimulation douloureuse, les réseaux cérébraux de la douleur sont sous-activés dans l'hypnose, preuve qu'elle module la douleur. Voilà déjà deux points forts".

Propos recueillis par le journaliste Jérôme Vincent pour l'hebdomadaire "Le Point" de décembre 2014.

 
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 Corinne Rodat-Vezzoli - 18 février 2015

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